Le GIGN sera chargé de la sécurité des “chefs d’État et de gouvernement” et la BRI-PP assurera “la protection terrestre”. Le Raid, quant à lui, “s’occupera de la sécurisation sur la Seine” et prendra en charge “la protection des athlètes”, annonce le préfet de police Laurent Nuñez, le 12 janvier, lors de la cérémonie d’installation du nouveau chef du Raid Guillaume Cardy. Gérald Darmanin salue “une collaboration inédite” entre les trois unités qui se sont réparti les sites olympiques à sécuriser durant l’événement sportif.
Le commandant du GIGN, Ghislain Réty, le commissaire général, Guillaume Cardy, chef du Raid et le commissaire divisionnaire Simon Riondet, chef de la BRI-PP : “Les trois chefs des forces d’intervention ont décidé de se partager la plaque parisienne pendant les JOP, voilà une décision révolutionnaire. C’est sur vous et sur nous que reposera le succès mondial, sur la capacité à travailler ensemble. Je ne tolérerai aucune guerre de territoire, aucune guerre de police”, prévient Gérald qui salue “une collaboration inédite entre la BRI-PP, le GIGN et le Raid” pour assurer la sécurisation des Jeux.
Le RAID
L’Unité d’intervention spécialisée de la Police nationale (recherche, assistance, intervention, dissuasion) se chargera de la sécurisation sur la Seine, aux côtés des forces de la PP et de la protection des athlètes, du village olympique jusqu’au lieu d’embarquement des bateaux annoncent le ministre de l’Intérieur et le préfet de Paris
Le GIGN
L’unité d’intervention de la Gendarmerie gèrera la protection des dignitaires, des chefs d’État et de gouvernement et une “mission d’intervention aérienne”.
La BRI
La Brigade de recherche et d’intervention assurera la protection terrestre, explique Laurent Nuñez : « son périmètre d’intervention longe la Seine ».
Un PC commun
L’action de ces forces sera coordonnée depuis un PC commun, situé au 36 quai des Orfèvres, “Cela n’a jamais été réalisé », ajoute le chef de la BRI-PP.